S’adapter, oui mais…

L’adaptation est le secret d’une vie harmonieuse. A chaque instant nous sommes confrontés à l’adaptation, mais soyons vigilant car l’adaptation comporte des pièges.

Nous sommes tous différents et à la fois uniques, et le phénomène d’adaptation, pour certaines personnes, peut amener au burn-out ou à la maladie. Mais pourquoi donc ?

Nous nous adaptons à une situation, aux circonstances, à la société, à l’Autre », à la Vie….

C’est une phénomène la plupart du temps qui se fait presque naturellement, sans en connaître les limites et les dangers, et il y en a.

Par exemple, lorsque je m’adapte trop à « l’Autre », je risque de perdre mon identité. Cela peut avoir comme conséquences de répondre en priorités aux besoins de « l’Autre » au détriment de mes propres besoins. Et si cette adaptation dure trop longtemps, il y a un épuisement qui peut se traduire par un état dépressif, un épuisement, ou à une rébellion qui rend égoïste et rigide.

On s’adapte, on assume, on gère, … il faut/je dois… encore et encore…

Dans le couple, quand il y a une crise, le ras le bol provoque la rupture. Il est souvent lié à une adaptation excessive. Et le pire c’est que « l’Autre » ne comprend pas, car lui va très bien !

Sur un plan professionnel, un employé qui donne tout ce qu’il peut et qui n’est pas reconnu pour son travail, finit par faire une burn-out. Il est allée au bout de l’adaptation et ne peut plus s’adapter.

C’est fatigant de s’adapter, surtout en continue car l’effort d’adaptation est permanent. C’est usant de ne pas atteindre des résultats. A saturation, on ne voit que les défauts, les qualités n’existent plus. Le cerveau interprète et l’imagination en rajoute une couche.

Le vécu, le ressenti est subjectif. On a tous un logiciel unique et on voit selon ce logiciel. c’est un filtre. Nos mémoires se cachent derrière nos comportements conditionnés.

« L’Autre » est toujours un miroir de nos fonctionnements les plus cachés, les plus inconscients.

L’adaptation est une forme de conditionnement. Est-ce que dans mon enfance, j’ai subi un conditionnement à l’autorité. Je devais obéir et me soumettre à la volonté de mon père, de ma mère, d’un frère ou d’une sœur ainée, d’un professeur, … d’une autorité vécue comme injuste et à laquelle je n’ai pas pu me confronter de façon juste. Je n’ai pas pu exprimer mon ressenti, je l’ai refoulé et aujourd’hui il ressort. Il ressort non pour me punir mais pour me permettre de grandir, de me libérer de cette mémoire, d’être libre, et du coup, ma vision de la situation change et je peux trouver une solution.

La croyance cachée est souvent : « ce que j’ai besoin, je ne peux pas l’avoir ».

 

Il est essentiel d’accepter la situation, de reconnaître que nous sommes à l’origine de cette adaptation à « l’Autre ». C’est à nous qu’il appartient de libérer ou pas la mémoire. Nous avons toujours le choix de démissionner, de divorcer, lorsque nous ressentons que la situation est fermée, sans issue, donc sans aucune possibilité d’évolution.

On ne doit pas s’adapter au négatif sinon on ne s’en sort pas.

La crise est une mise à l’épreuve. C’est toujours une opportunité pour grandir.

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